dimanche 16 janvier 2011

Somewhere



Je ne sais pas si j'ai aimé ce film. Oui c'est étrange. 
En fait je crois que je l'ai aimé pour la musique, pour les images qui sont belles, vraiment belles, pour Elle Fanning qui crève l'écran à 11 ans. 




Mais malgré tout, oui il y a un MAIS, je ne suis pas totalement emballée. On reconnaît bien la patte Sofia Coppola, mais ça n'a pas le charme d'un Lost In Translation, la folie d'un Marie Antoinette ... Oui ça n'a rien à voir avec les trois autres, en même temps c'est peut-être un peu bête de ma part de comparer. Il manque de quelque chose. Les critiques parlent de film minimaliste, de film "osé", "vaporeux", mais il faut dire ce qui est, parfois c'est long. Je ne suis pas une grande cinéaste, je ne suis absolument pas dans le milieu du cinéma, je n'y connais absolument rien à tout ce qui est technique, mais je pense tout de même m'intéresser à pas mal de films, de Iron Man à Sofia Coppola justement, bref je me considère un peu comme une "cinéphile lambda" et il faut dire ce qui est, Somewhere présente quelques longueurs, c'est parfois un peu mou, un peu long. On attend... On sourit parfois, on est charmé, mais ça ne va pas plus loin.



Parlons des bons points, Elle Fanning est "wahou", oui il n'y a pas véritablement d'autres mots. Elle est jeune, jolie, douce, délicate. Elle a le regard intense. Elle a de l'avenir cette petite. (Dans 5 ans elle en sera sûrement à sa première cure de désintox mais st'un détail :p)

Mais WTF quoi. Je suis jalouse d'une gamine de 12 ans. Ca craint.

C'est beau, il n'y a rien à dire, les images sont belles, les gens sont beaux. Ce film fait parti des films-carte postale. ("carte postale" = chose, objet, lieu qu'on a envie de prendre des photos toutes les 15 secondes, et qu'on est sur que la photo soit ultra jolie même si on ne connaît absolument rien à la photo et même si l'appareil photo est pourri. exemple: Les amours imaginaires de Xavier Dolan est un film carte postale. Venise est une ville carte postale.) Bref, c'est un film joli sans grande prétention. 



Comme toujours chez Sofia Coppola, la musique (...) est chic et planante. Elle ajoute à ce "Somewhere" ce "quelque part" où strass et stress se conjuguent joliment, ce film distrayant mais pas seulement, un quelque chose qui lui va bien au teint. MARIANNE

"Somewhere" est le film le plus minimaliste de Sofia Coppola, le plus osé aussi, tant pour le sujet que sa forme. LE MONDE

Le charme de "Lost in Translation" et de "Marie-Antoinette" (...) a disparu pour faire place à un mélo neurasthénique et pataud, désespérément ennuyeux et ridicule. CRITIKAT.COM

Le tableau qu'elle dessine de l'ennui n'est pas ennuyeux. (...) Seulement, cet ennui-là se nomme aussi vacuité, et pour ce qui est de paraître vain, "Somewhere" en effet ne va autre part que nulle part. LE NOUVEL OBSERVATEUR

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