jeudi 6 janvier 2011

Histoire du soir, bonsoir.

Faits de société et autres réjouissances.

Hier je prenais tranquillement mon petit métro, à une heure raisonnable. Quand j’ai vu le métro arriver, j’ai vu la rame devant moi, vide. Enfin pas tout à fait, tous les gens étaient reclus de l’autre coté, comme si un pestiféré se trouvait de l’autre coté. Je regarde furtivement avant de monter, il y avait un homme seul sur le siège tout au bout, visiblement un clochard, une personne sans abri pour les politiquement correct. J’ai tout de suite compris que ce monsieur devait sentir mauvais, que c’était pour cela que les gens ne se frottaient pas à lui. J’ai pris mon courage à deux mains et suis montée dans cette fameuse rame. Alors en effet, ça ne sentait pas la rose, en effet l’odeur était plutôt nauséabonde, mais ce qui m’a le plus choqué au final ce n’est pas ce mec qui puait dans son coin, qui avait une barbe immense et des ongles longs, c’est plutôt, les gens à coté de moi, ceux qui ne vivent pas dans la rue, qui se bouchaient le nez, faisaient des commentaires désagréables et surtout changeaient de rame. Oui ce comportement me choque. Alors c’est sur, je n’irais pas lui taper la bise comme ça à ce monsieur mais il est humain et mérite tout de même un minimum de considération et de respect. Il pue c’est sur c’est pas un plaisir, mais vous ne pensez pas que le premier à le savoir c’est lui ? Qu’est ce qui l’emmerde le plus, le fait de puer la rage ou la non considération de ces pairs, d’humains comme lui ? Parce qu’on l’a vu quand même, la vie peut nous jouer des détours, on peut quand même tous plus ou moins se retrouver dans la merde du jour au lendemain. Alors oui, ça ne sentait pas bon, oui ce n’était pas agréable du tout mais tu crois franchement que toi tu sens bon après une journée passée à courir entre ton boulot, tes gosses et le métro ? Et toi, la conasse 4 fois trop maquillée qui pue le parfum à trois kilomètres tu crois que c’est plus agréable ?
Puis merde surtout que comme d’hab les ¾, que dis-je les 4/5 des gens, sont descendus à Gare Lille Flandre, ils ne pouvaient pas respirer par la bouche pendant 5minutes, au lieu de faire de grand gestes et de se cacher le nez, pour bien lui faire comprendre que c’était lui le problème, lui le pestiféré ?
Histoire du soir, bonsoir.

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