lundi 31 janvier 2011

Brightstar




Festival Télérama, lundi dernier. Brightstar parce qu'il m'inspirait ce film je ne saurai pas trop vous dire pourquoi. Pour moi ça allait être un film d'amour un peu gnan, gnan, cul cul et ça allait me faire sourire, point barre. 



Oui ça l'était un peu mais j'ai été complètement subjuguée par cette histoire, embarquée dans cette love story, comme une vraie greluche. Pourtant c'était pas gagné. 1818, la campagne anglaise, une histoire d'amour aussi chaste que deux gamins de 4 ans jouant à touche-pipi en cachette. Enfin, en tout cas, la réalisatrice n'a pas souhaité en montrer plus. Finalement, c'était pas si mal, c'était juste beau et très poétique. Une histoire d'amour entre une jeune fille fleur bleue et un poète, ça donne forcément de jolies choses. 







Plutôt cute non le poète ?
La seule chose que j'ignorais c'est que c'est tiré d'une histoire vraie, une vraie histoire d'amour, entre un vrai poète qui écrivait des poèmes à son amoureuse, et une jeune fille de 18 ans. Et là tout de suite mon petit coeur de midinette est tout chamboulée. Pendant 2h on les suit, au gré de l'amour. La rencontre, les premières approches, l'amour assumé, lui qui tombe malade etc, etc, les épreuves, le bonheur, bref l'amour quoi! (Oui je suis niaise). Mais je vais vous dire une bonne chose les potes, et bien parfois ça fait du bien juste une belle histoire d'amour pur, dans ce monde de brut. Et toc. 



La vraie histoire s'est jouée de 1818 à 1821 entre le poète John Keats et Fanny Brawne


Dans la salle, beaucoup de vieilles personnes. Je me demande toujours dans ces cas là comment ils réagissent, ce qu'ils en pensent. Pour moi, un vieux est forcément "coincé", cette histoire chaste a du leur plaire, mais en même temps il s'agit d'amour, eux qui sont soit en couple depuis toujours, soit divorcé, eux qui ont vécu des choses, est ce qu'ils se souviennent de comment c'est d'être amoureux à 20 ans, est ce qu'ils ne sont pas blasés ? Est ce qu'ils jettent un regard désabusé sur ce genre d'histoire ? Ou au contraire, aiment-ils encore comme ça ou peuvent-ils s'en souvenir ?
Faudrait que j'aille interroger les petits vieux à la sortie du ciné un de c 4 juste pour rigoler (et je passerai pour une psychopathe tueuse de vieux).





I love Pink (non pas la chanteuse) ... [MAIS je ne dirai pas non plus non à du yellow, du orange...]

Parce que ce printemps/été, je porterai des couleurs ou ne serait pas. 
Poil au doigt.



Le tout Zara.




dimanche 30 janvier 2011

Vous allez rencontrer un bel et sombre inconnu.

Festival Télérama 3 € la place, pile pendant ma semaine de vacances, je comptais passer ma semaine au ciné mais à part deux films... Bref, Vous allez rencontrer un bel et sombre inconnu. Il faisait partie des films que je voulais voir mais pas eu le temps, l'envie, les moyens.C'était chouette, du Woody Allen quoi. Dans la continuité de Whatever Works.








dimanche 23 janvier 2011

Petite découverte du dimanche.

Pourquoi j’aime la mode.

Hier, discussion avec deux amies sur le sujet.
L’une me disait que pour elle la mode pouvait être de l’art, l’autre ne comprenait pas cet amour que je vouais aux vêtements car après tout ce ne sont que des vêtements. Alors  hier matin j’ai regardé le reportage sur Jean Paul Gaultier  dans Empreintes, diffusé hier sur France 5 et je me suis demandée pourquoi j’aimais autant les vêtements, les chaussures… Après tout c’est bien vrai ce ne sont que des bouts de tissus.



Alors, il est vrai que la mode peut être de l’art, que certaines chaussures, certains vêtements sont véritablement « beaux » au sens artistique du terme, sinon il n’y aurait pas de musée de la mode, de musée du design, des expos concernant la mode etc … (d’ailleurs si quelqu’un veut m’emmener au musée de la mode à Paris !). Les vêtements sont aussi une façon d’exprimer une sensibilité, une vision du monde, au même titre que la peinture, la sculpture, la danse – et j’en passe. Les vêtements c’est aussi une culture, une façon d’appartenir à un groupe. On ne s’habille pas de la même façon en Inde, au Sénégal, en France ou aux Etats Unis. Vous allez me dire que ça correspond aussi à des moyens financiers, bien entendu mais même au-delà de l’argent je pense sincèrement que les façons de s’habiller correspondent aussi à une culture, familiale, amicale… qui renvoie elle aussi à des milieux sociaux. Une fille de 17 ans provenant d’un milieu populaire ne s’habille pas de la même façon qu’une fille de bobo des quartiers parisiens. Ce que je dis parait évident pour tous mais c’est bien pour montrer que le vêtement finalement nous représente plus qu’on ne le croit. Alors au final, s’habille-t-on vraiment par goût, avec nos vrais goûts, on porte cette jupe parce qu’on l’aime ou parce que le groupe, le milieu dans lequel on vit nous a appris à l’aimer ? C’est le débat sans fin de l’inné et de l’acquis et il s’applique à bien d’autres choses que la mode. Je me souviens juste de ma prof de sociologie au lycée qui nous disait d’aller voir à la sortie des lycées populaires les filles et leurs façons de s’habiller (dit comme ça, ça fait un peu bête curieuse), elle nous avait parlé des escarpins en synthétique blanc avec des chaînes sur le dessus, chose qu’on ne voyait pas – ou peu – dans notre petit lycée de la banlieue chic. Les vêtements sont un moyen d’intégration très puissants. Au collège on avait tous des Eastpak et des baskets, qu’en était-il de celui qui n’était pas comme tout le monde ? Aujourd’hui la dictature des Longchamp et Bensimon règnent sur les lycées, c’est une façon de s’intégrer au groupe, et dieu seul sait si on a besoin de ça au lycée, de faire partie de quelque chose, d’être comme tout le monde. Bref, vous m’avez compris sur le sujet et ce n’est pas le moment de faire de la « sociologie de la mode », surtout de la sociologie de comptoir comme je viens de le faire.




Pour revenir à quelque chose de plus personnelle, je ne sais pas pourquoi j’aime autant les vêtements, les chaussures, parce que mon entourage n’est pas spécialement fan de mode, je n’ai pas baigné dans ce milieu depuis que je suis petite, on m’a plutôt encouragé à lire et à bien travailler à l’école plutôt qu’à bien choisir mes vêtements. Je crois juste que j’aime me sentir bien dans mes vêtements, j’aime me sentir « belle », j’aime me sentir bien quand je sors, pas pour les autres, pour moi. J’aime avoir de nouvelles choses, les assortir, regarder ce qu’il se fait, me demander si j’aime, si j’aime vraiment ou si j’aime juste parce que Glamour dit que c’est la nouvelle tendance … C’est une façon de s’exprimer avec son corps, pourtant je n’ai pas un style particulier, je ne suis ni punk, ni gothique, je n’ai pas un style qu’on remarque dans la rue, mais mes vêtements c’est aussi moi. J’aime que mes vêtements montrent ce que je suis, j’aime être une femme moderne, j’aime prendre soin de moi, choisir mes vêtements comme je l’entends et en même temps étudier des choses prises de tête, être une femme du 21ème siècle. C’est plus que suivre la mode, c’est se la réapproprier, choisir ce qui plaît et en faire un truc à soi. J’aime surtout me sentir bien dans ce que je porte, il y a des tenues que j’aime porter parce qu’avec je me sens plus « femme », plus séduisante, parce que j’ai confiance en moi quand je porte ça et pas autre chose. Mais j’aime mon rapport aux vêtements. Je trouve en fin de compte que j’ai une chance incroyable d’aimer m’habiller, parce qu’aimer prendre soin de soi finalement c’est aussi aimer son corps, s’aimer soi et c’est important je trouve, encore plus aujourd’hui alors que certains voudraient encore nous imposer des idéals de beauté, des standards de beauté féminine. Je ne me trouve pas excessive, même si parfois je deviens folle devant certains vêtements, je deviens un peu dingue en période de soldes mais je n’ai pas un rapport malsain, obsessionnel, compulsif à la mode, je ne m’habille pas pour plaire (sauf à moi-même). Bref, interrogation du samedi matin bonjour.




Et pour détendre un peu l’atmosphère, ça n’a absolument rien à voir, mais les petites images entre deux de Barbie qui aurait pétée un plomb sont de Mariel Clayton qui déteste Barbie et l’image de  la femme parfait qu’elle renvoie. Sans être complètement d’accord avec le concept (non mais c’est vrai quoi, ce n’est pas parce qu’on joue aux Barbies étant petites qu’on est toutes traumatisées plus tard … mais c’est un autre débat), je trouve vraiment les images terribles (dans tous les sens du terme ^^).




Rien de Grave.

Il fallait que je vous en parle de ce livre. Non seulement parce que c'est véritablement un petit bijou mais aussi parce qu’il m’a complètement bouleversé. Comme beaucoup des livres que je lis, celui-ci a une histoire. Ce livre, je le connais depuis longtemps, une amie à moi l’avait lu alors que nous étions toutes jeunes, ça lui a plu, c’est sans doute pour ça que je ne l’ai pas lu tout de suite. Je n’aime pas lire un livre sous l’influence de quelqu’un d’autre, j’aime prendre le temps de le découvrir par moi-même. De toutes façons, il y a des livres qu’on ne peut pas lire avant un certain âge sous peine de ne rien comprendre et de ne voir que le moche, je pense notamment à Lolita de Nabokov, si je l’avais lu 5 ans avant mon dieu, je serai totalement passée à coté. Bref, revenons à Rien de Grave. De temps en temps, j’ai des folies livres, je vais à la FNAC et j’en achète 4 ou 5, toujours des poches. Rien de Grave a fait parti d’une de ces folies, 6 mois qu’il était dans ma chambre, alors quand j’ai fini Un Roman Français de Beigbeder (je vous en reparlerai plus tard) je m’y suis mis, entre deux révisions. Ce livre m’intriguait aussi pour le coté « polémique », le coté « people » de la chose. Oui c’est mal mais replaçons le contexte. Justine Lévy (oui oui la fille de BHL) parle dans ce livre de sa rupture avec Raphaël Eindhoven, fils de Jean Paul Eindhoven. Jusque là rien de bine compliqué, là où ça se corse c’est quand on sait que Eindhoven l’a quitté pour se mettre avec la copine de son père qui était Carla Bruni. Donc, dans ce livre, elle parle évidemment de Carla Bruni (aucun nom réel n’est cité bien entendu) et je voulais voir à quel point elle se défoulait contre elle, vu tout l’amour que je porte à notre première dame de France.
Mais quelle ne fut pas ma déception, bien entendu qu’elle parle de Carla, bien entendu qu’elle en dit du mal mais elle parle de tellement d’autres choses, avec une justesse terrible. Le cancer de sa mère, son père, l’amour de sa vie ce fameux Raphaël, sa dépression à elle, sa grand-mère … Tout en vrac, parfois on s’y perd en retour en arrière, on ne sait plus vraiment situer quand l’action se passe mais dans le fond on s’en fout terriblement. Elle raconte comment elle tombe, elle tombe, elle tombe, puis se relève, se relève de tout, parce qu’on se relève toujours de tout, finalement. Une très belle leçon de vie. Un petit chef d’œuvre.



Autres livres d’elle :
-         Le rendez-vous. Que j’ai lu. On me l’a offert, je l’ai lu très rapidement. Il traite des rapports entre une mère et sa fille. Dérangeant.
-         Mauvaise fille. Le dernier d’elle, sorti en 2009. J’ai hâte de le lire. 

vendredi 21 janvier 2011

La Route de la Soie. / The Silk Road. Saatchi Gallery. Lille 3000 exposition.




L’expo ne devait durer que jusqu’au 16 janvier, quand elle a été prolongée bingo j’y suis allée ! Le jeudi, oui parce que je suis une radine et que le jeudi à partir de 17h c’est gratuit pour les étudiants.


Déjà, la route de la soie, moi comme une grosse babache, je n’avais pas fait le rapprochement, route de la soie, méditerranée etc, faut dire que ça ne saute pas aux yeux sur l’affiche non ? Tous les artistes présentés étaient indiens, pakistanais, chinois, iraniens etc …
Cette expo était vraiment très intrigante, dans le sens où chaque œuvre, chaque sculpture, chaque tableau cachaient une idée politique, une vision du monde, une façon de voir les choses. Il ne s’agissait pas juste de trouver une œuvre à son goût ou de ressentir des émotions, non derrière chaque « chose » il y avait un message. C’était très troublant et parfois très dérangeant. Oui cette expo m’a dérangé, du début à la fin. Parfois je me sens con quand même, quand je vois ce que certains font, créent, imaginent, quand on voit l’interprétation qui en est donné, on se dit « wahou mais où vont-ils chercher tout ça ? », même si souvent je suis admirative, parfois ça va trop loin pour moi et je ne suis plus…

Petit retour sur la Saatchi Gallery qui est un musée d’art contemporain à Londres, à Chelsea plus exactement. L’expo à Lille résulte d’un partenariat avec la Saatchi Gallery, toutes les œuvres exposées au tripostal viennent de là.

Zhang Huan, Ash Head.
Oeuvre réalisée à partir des cendres d'encens des temples boudhistes de Shangaï.

Subodh Gupta, Spill.

Huma Bhaba, The Orientalist.

Huma Bhaba, Untitled. 

Sun Yuan & Peng Yu, Old Persons Home. On arrive là à ce qu'il y a de plus intrigant, troublant dans cette expo. Des vieillards en fauteuil roulant, plus vrais que nature. Ils représentent d'anciens dirigeants de ce monde, mais je dois être trop jeune, je n'en ai pas reconnu un seul.

Celui là est ultra flippant non ?
Bharti Kher, An absence of assignable cause.
C'est un coeur de baleine géant, pas franchement glamour me direz vous, mais si, puisque c'est fait avec des Bindi !

Wafa Hourani, Qalandia 2067.
Enfin un peu de poésie dans ce monde de brut. Une maquette du ckeck point de Qalandia entre le nord de Jerusalem et le sud de Ramallah un siècle après la guerre des Six jours.





Shirin Fakhim, Tehran prostitutes. Au premier abord ça a l'air  fun, des poupées avec des seins énormes, des chaussures etc ... Mais quand on lit un peu la description c'est vachement moins drôle. Il s'agit de représenter la prostituée de Téhéran selon les codes occidentaux. Je m'explique. Il y a des prostituées en Iran comme partout ailleurs, il s'agit de femmes qui deviennent prostituées pour survivre et échapper à un contexte familier douloureux, la violence contre les femmes, le manque de liberté, etc... Sauf qu'elles ne ressemblent en rien à l'image de prostituées qu'on se fait en France, elles sont beaucoup plus discrètes ... Ca donne à réfléchir.




Shadi Ghadirian, Like everyday series. J'aime quand l'art devient drôle et politique. Des femmes voilées, leur visage est remplacé par un objet ménager. Symbole de la réduction de la femme à son rôle de ménagère.

Zhang Dali, Chinese offspring. Deuxième oeuvre la plus étrange, la plus boulversante. Des mannequins, blancs, nus, pendus par les pieds, avec tous un numéro dans le dos. Interprétez cela comme bon vous semble ...




TV Santosh, Stitching an undefined border.
Liu Wei, Love it! Bite it!
J'aime le nom, un peu moins le concept. Des bâtiments connus ou pas, faits avec des os de chiens à mâcher. Un truc pareil ça ne s'invente pas.
Kader Attia, Ghost.
Troisième oeuvre laplus étonnante, flippante, dérangeante. Des femmes en aluminium réunies pour ce qui semble être un culte collectif, à quoi, on ne sait pas. C'est l'envers du décor qui est juste très flippant.
Voilà l'envers du décor. Du vide. Des fantômes.
Jitish Kallat, Eruda. Un vendeur de livres en Inde, qui ne sait lui même pas lire mais qui apparemment sait très bien vanter les mérites de romans qu'il n'a jamais lus ...

Je ne sais plus ni le nom, ni l'auteur, alors on va dire que c'est juste une roupie indienne géante (désolée!).

lundi 17 janvier 2011

On est d'accord ça sert à rien mais c'est fun.

Ce midi, j'ai regardé la fin de ... Oh pi on s'en fout après tout. Have fun (liens qui me viennent du Burkiblog) !




Ihumpthings le site des gens qui "baisent" des choses (non qui font semblant rooh bande de prudes!). C'est supra drôle. Genre les gens sont dingues. What have you humped today ?












asianssleepinginthelibrary Non vous ne rêvez pas ce sont bien des asiatiques qui pioncent. Mais dites le que vous en avez rêvé! Voir un petit chinois qui pionce affalé contre un livre ça n'arrive qu'une fois dans une vie.











thehoverhand Celui là c'est mon préféré. Des mecs qui n'osent pas toucher les bombes qu'ils ont à coté d'eux. C'est inutile, débile, ça sert à rien, mais j'aime.

Sissi


Sissi moi quand j'étais petite c'était ma came grave quoi. Sissi impératrice, je rêvais d'être elle, je rêvais de Franz, de ses robes, de ses cheveux, de sa vie. Je me déguisais en elle, je jouais à être Sissi, je mettais même une couverture autour de la taille pour faire semblant d'être elle. Alors quand mes deux potes sont allées à Venise cet été visiter le palais de Sissi, pendant que moi je perdais ma voix au Sziget, et qu'elles ont dit "on doit se faire une soirée Sissi", j'ai dit "OUIII" (oui un gros cri d'hystérique folledingue). Bon, entre deux, ma pote s'est tirée à Buffalo mais peu importe la soirée s'est transformée en après midi girly avec des bonbons roses et des petits gâteaux. 




Ce fut chouette mais quand même c'est là qu'on se rend compte que Sissi c'est quand même vachement-méga-trop gnan gnan (t'as trouvé ça toute seule ou ... ?). C'est elle, Franz, les obligations de la cour, les robes, se faire belle... OH GOD. Quand je pense que j'ai été bercée à ça quand j'étais petite, tu m'étonnes qu'à 15 ans j'ai déchanté. N'empêche maintenant j'ai un rêve dans la vie, tendre le bras, le poignet, la main et qu'on me donne ce que je veux, qu'on m'accroche un bracelet (serti de 50 diamants) sans que j'ai besoin de le demander. Maintenant j'ai aussi un but dans la vie : devenir Sissi. C'est décidé je deviens une princesse/une reine/une impératrice (au choix), j'arrête les études et je trouve un prince. Peut-être que du coup l'émission de TF1 tombe à pic (non je ne suis pas sponsorisée par la chaîne) ? Ahh Ahh. 


Sissi je t'aime.


dimanche 16 janvier 2011

Voyages Voyages !

Une petite pub, un petit plaisir, pour ma pote qui était déjà partie en Inde l'année dernière, maintenant elle se retrouve à Buffalo aux States et la connaissant ça va bouger, elle ne restera pas en place 5 mois, donc si vous voulez voyager de chez vous, si vous n'avez pas les moyens/le temps/l'envie (rayer la mention inutile) de voyager, un petit clic et vous vous retrouverez quelque part aux US. 

Somewhere



Je ne sais pas si j'ai aimé ce film. Oui c'est étrange. 
En fait je crois que je l'ai aimé pour la musique, pour les images qui sont belles, vraiment belles, pour Elle Fanning qui crève l'écran à 11 ans. 




Mais malgré tout, oui il y a un MAIS, je ne suis pas totalement emballée. On reconnaît bien la patte Sofia Coppola, mais ça n'a pas le charme d'un Lost In Translation, la folie d'un Marie Antoinette ... Oui ça n'a rien à voir avec les trois autres, en même temps c'est peut-être un peu bête de ma part de comparer. Il manque de quelque chose. Les critiques parlent de film minimaliste, de film "osé", "vaporeux", mais il faut dire ce qui est, parfois c'est long. Je ne suis pas une grande cinéaste, je ne suis absolument pas dans le milieu du cinéma, je n'y connais absolument rien à tout ce qui est technique, mais je pense tout de même m'intéresser à pas mal de films, de Iron Man à Sofia Coppola justement, bref je me considère un peu comme une "cinéphile lambda" et il faut dire ce qui est, Somewhere présente quelques longueurs, c'est parfois un peu mou, un peu long. On attend... On sourit parfois, on est charmé, mais ça ne va pas plus loin.



Parlons des bons points, Elle Fanning est "wahou", oui il n'y a pas véritablement d'autres mots. Elle est jeune, jolie, douce, délicate. Elle a le regard intense. Elle a de l'avenir cette petite. (Dans 5 ans elle en sera sûrement à sa première cure de désintox mais st'un détail :p)

Mais WTF quoi. Je suis jalouse d'une gamine de 12 ans. Ca craint.

C'est beau, il n'y a rien à dire, les images sont belles, les gens sont beaux. Ce film fait parti des films-carte postale. ("carte postale" = chose, objet, lieu qu'on a envie de prendre des photos toutes les 15 secondes, et qu'on est sur que la photo soit ultra jolie même si on ne connaît absolument rien à la photo et même si l'appareil photo est pourri. exemple: Les amours imaginaires de Xavier Dolan est un film carte postale. Venise est une ville carte postale.) Bref, c'est un film joli sans grande prétention. 



Comme toujours chez Sofia Coppola, la musique (...) est chic et planante. Elle ajoute à ce "Somewhere" ce "quelque part" où strass et stress se conjuguent joliment, ce film distrayant mais pas seulement, un quelque chose qui lui va bien au teint. MARIANNE

"Somewhere" est le film le plus minimaliste de Sofia Coppola, le plus osé aussi, tant pour le sujet que sa forme. LE MONDE

Le charme de "Lost in Translation" et de "Marie-Antoinette" (...) a disparu pour faire place à un mélo neurasthénique et pataud, désespérément ennuyeux et ridicule. CRITIKAT.COM

Le tableau qu'elle dessine de l'ennui n'est pas ennuyeux. (...) Seulement, cet ennui-là se nomme aussi vacuité, et pour ce qui est de paraître vain, "Somewhere" en effet ne va autre part que nulle part. LE NOUVEL OBSERVATEUR