mercredi 27 juin 2012

Cosmopolis







A vrai dire je ne sais même pas pourquoi je vous en parle.
Le festival du cinéma nous fait aller voir de c truc parfois !
C'est le genre de films WTF de A à Z.
Premièrement parce qu'il ne se passe rien.
Et ensuite, parce que le peu qu'il se passe est incompréhensible.
La traduction française était dégueulasse, oubliant parfois des pans entiers de phrase. Peut-être que ça vient de là. Peut-être qu'on aurait mieux compris si on avait été bilingue. Non parce que là les dialogues parfois tenaient juste du non sens.
- Tu aimes le chocolat ?
- Oh il fait chaud dans mon slip.

Bon évidemment, comprenez bien que les dialogues sont d'un niveau hautement plus intellectuels. On parle de cinéma là, de 7ème art. Il FAUT que ce soit prise de tête. HUM.






J'ai un peu du mal avec ce genre de films qui est réalisé juste pour qu'un petit con de critique enfermé dans son bureau, dise "oeuvre magistral de Cronenberg qui nous livre là toute la beauté du cinéma". Ouais ok sauf que le spectateur lambda n'a rien compris et s'est fait chier, mec. Après chacun sa conception du cinéma. Mais je fais partie de ces gens qui pensent que les scénaristes/réalisateurs ne doivent pas se regarder le nombril, et faire des films pour avoir la reconnaissance de leurs pairs, mais oui des films (oh mon dieu je vais dire LE mot) POPULAIRE. Cela ne signfie pas pour autant qu'il faut faire des films cons. Oui ça aussi ce serait bien, arrêtez de prendre les spectateurs pour des cons en nous pondant des daubes cinématographiques telles que... hum n'importe quelle comédie romantique américaine ? Pour moi il existe de très bons films, très compréhensibles qui font REFLECHIR et voir un peu plus loin. Au hasard ? Les femmes du bus 678. Après il y a ceux qui vont au cinéma juste pour se divertir. Soit. Pour ça il y a des films comme Moonrise Kingdom, qui est très beau, très bien et qui reste accessible à tous, sans pour autant être de la branlette intellectuelle et être con. Voyez un peu ? Je ne dis pas qu'on doit forcément aller voir des films avec de la réflexion et un sens profond aux choses, juste des films COMPREHENSIBLES et pas trop cons. Après c'est sûr la notion de films cons varie d'un individu à l'autre.

Bah oui il y a du cul. Faut bien le vendre ce film.





Revenons en à Cosmopolis et tentons de lister les bons points.
EUUUUUUUUUUUUUH ?
Franchement, je dirais que ce qui m'a plu c'est dans le fond la chute du capitalisme et ce mec blindé dans sa limousine qui ne dit rien, ne fait rien, s'en fout royalement. Presque. En fait le sujet du bon film est bon mais c'est juste très mal exploité. Puis ce qui m'a fait triper aussi c'est que lui a l'air complètement barré comme mec et que finalement ce sont les gens à l'exétrieur qui ont l'air plus "normaux" que lui, même ceux avec les rats qui n'ont pas l'air tout à fait nets, ont l'air plus sympas.
Après on a Robert Pattinson qui joue bien. A vrai dire, j'y suis allée sans m'attendre à grand chose. Je n'ai jamais vu Twilight et à vrai dire ça ne m'intéresse pas (voire plus haut : film daubesque con qui ne fait pas réfléchir - oui je sais je critique sans savoir). Mais faut reconnaître que Pattinson a un truc, qu'il dégage quelque chose. Après je me suis marrée en pensant à toutes les midinettes qui sont allées voir ce film en tant que fan de Pattinson et qui ont du être bien bien déçues... AHAHAHA.








Et histoire qu'on se marre un peu : les critiques cinéma qui sont parfois plus prises de tête que le film lui même.


Les Inrockuptibles :  Cronenberg rend bien cette cohabitation malsaine entre les 1 % et les 99 %, filmée depuis le point de vue d'un des nouveaux maîtres. (...) [Robert Pattinson] file de "Twilight" à "Cosmopolis" avec une incroyable aisance, incarne à merveille ce mélange de jeunesse et de cruauté, de sex-appeal et de déliquescence, de désir et de mort, cette maladie de la win confinant à la pathologie morbide qui irradie ce film et emblématise notre époque.


Critikat : Cronenberg embrasse les figures imposées par le roman avec une maestria qui impressionne d'autant plus que le cinéaste ne cherche jamais à en surligner les effets.


Positif : si le film reprend à son compte la vision du monde qu'offre le roman de DeLillo, le cinéaste a dû adapter la matière du livre pour façonner le superbe objet cinématographique qu'il nous livre aujourd'hui.


TéléCinéObs : Difficile à suivre, différent de tout ce qui se fait aujourd'hui, le film ressemble à une pièce de théâtre volontairement obscure : on ne comprend jamais la succession des actes. Pour certains, c'est génial, pour d'autres, nul. A chacun sa vérité.


Le JDD : Le ton est métallique, sans affect, la forme distanciée. Robert Pattinson (le vampire de Twilight) ne s'en sort pas si mal. Brillant pour les uns, assomant et verbeux en ce qui nous concerne.


Mad Movies : Ce qui ressort le plus de cet interminable naufrage artistique ne réside pourtant pas dans la paresse de la narration, ni dans la pauvreté de la mise en scène, mais bel et bien dans cette volonté criante d'avoir fait un film qui ne s'adresse à personne sauf à la critique. (MERCI)



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