mercredi 2 mars 2011

Parlons livres.

J'avais commencé L'Attrape-Coeurs de Salinger, parce que je me suis dit, c'est un classique il faut le lire, comme beaucoup d'autres choses. Puis l'histoire avait l'air intéressante après tout, un adolescent qui s'accorde deux jours et deux nuits d'errance à NY. 
Mouais. Je n'ai pas réussi à le finir. J'ai trouvé ça "plat" et le style est particulier, un ton familier, injurieux. Sorti en 1951, à l'époque ça a du choquer. Maintenant, c'est triste à dire mais ça ne me fait plus rien. Après avoir regardé sur Internet quelques analyses du livre, ce serait le symbole du passage à l'age adulte, de la peur de grandir. Mouais sans doute. Parfois, je me dis que je devrais me mettre à lire en anglais, pour de vrai. Parce que je deviens une vraie puriste des films  en VOSTF, pour moi la VF ne rend pas toute l'intensité du jeu d'acteur et surtout gâche tout le plaisir des accents, de l'humour particulier. Surtout que parfois, en traduisant certains en profitent pour censurer. Je me dis qu'en fin de compte pour les livres ce doit être pareil non ? Mais mon anglais est loin d'être assez bon pour lire en anglais ... Dommage. Ce livre est un mystère car apparemment il est devenu le roman préféré de certains tueurs en séries (hum) dont le célèbre Mark David Chapman, celui qui a assassiné John Lennon, il avait dans sa poche un exemplaire de L'Attrape-Coeurs ... Tout cela pour dire que j'ai été incapable de continuer ce livre, peut-être fait-il parti de ceux que je reprendrai dans quelques années avec plaisir ? Peut-être suis-je trop jeune ? A voir. 



Du coup, je me suis dit que j'allais lire une valeur sûre. Le Gône du Chaaba d'Azouz Begag. Je me rappelle que mon prof de français au collège nous avait montré le film je ne sais plus trop pourquoi. Ce livre surprend, bouleverse, plaît, fait rire et jamais ne nous fait tomber dans la pitié. C'est un petit garçon qui finalement est heureux dans son bidonville, est heureux dans sa vie, qui ne se rend pas réellement compte de sa condition, tout ce qu'il veut c'est être "comme les français", du moins à l'école. Quand enfin il devient un bon élève, ses copains du bidonville le rejettent "tu n'es pas un arabe" et les "français" ne l'acceptent pas totalement non plus. Un petit garçon perdu entre deux mondes qui essaient de s'y retrouver. On s'attache, on le suit dans ces bêtises. Une jolie leçon de vie au final.



Sinon je dois toujours vous parler d' Un Roman Français de Beigbeder... 

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