Je reviens ici vous parler lecture. D'un petit bijou que je viens juste de finir.
C'est poétique, doux, intrigant, délicat, fascinant. Le cadre et le nom des lieux sont presque magiques, le Barcelone de 1919 à 1955. Le ton est juste, les personnages vrais, les sentiments si bien décrits ...
Argh ça m'ennuie parce que j'ai vraiment adoré ce livre et que j'aimerais donner envie de le lire aux gens qui passent ici et je ne trouve pas les mots, j'ai peur de trop en dire ou pas assez.
Ce livre, qui finalement parle de livres, vous réconcilie avec la lecture, vous donne envie de tout lire, de tout dévorer, parce que chaque livre est finalement une rencontre. La lecture c'est quelque chose de très intime pour moi, quelque chose que j'ai toujours adoré faire plus ou moins et ce livre montre à quel point lire un livre peut être une aventure.
Le plus drôle c'est que je suis tombée sur ce livre un peu "par hasard". C'est l'homme qui me l'a conseillé en me disant qu'une fois dedans il n'avait pas pu en décrocher. J'aime bien lire des livres que j'ai découverts par hasard, qu'on m'a offert ou qu'on m'a prêté, des livres que je n'aurais sans doute pas acheter de moi-même. C'est encore plus délicieux je trouve. Je l'ai lu en moins d'une semaine, je pense que c'est bon signe.
« Béa prétend que l'art de la lecture meurt de mort lente, que c'est un rituel intime, qu'un livre est un miroir où nous trouvons seulement ce que nous portons déjà en nous, que lire c'est engager son esprit et son âme, des biens qui se font de plus en plus rares. » L'Ombre du Vent.
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